Les super héros et la pub (hommage à Christian Blachas)


Hommage à travers ce dossier à Christian Blachas, décédé ce mois-ci. Parce qu’il le vaut bien et parce que Comic Screen le lui devait bien : c’est en effet l’émission télévisée Culture Pub qu’il produisait et présentait qui a inspiré sur ce site la rubrique Comic Pub.

Depuis que les super héros ont été adoubés par le grand public, les marques n’hésitent pas à recourir à leurs services pour toucher une large cible. Retour sur cette saga publicitaire… « Ba dum ba ! »

C’est un fait, les super héros s’adressent le plus souvent aux enfants. Outre les traditionnels jouets, les publicitaires les mettent en scène pour tout ce qui peut séduire la jeunesse, notamment les céréales et les hamburgers. Superman a même vanté les mérites du beurre de cacahuètes, façon « Nesquick on en a une énorme envie », avec Luthor dans le rôle du méchant qui prive les enfants de leur goûter. Ceci dit, comme chacun sait, les consommateurs sont restés de grands enfants. Les super héros s’adressent donc à tout à chacun et pour tout et n’importe quoi. Mention spéciale tout de même pour les yaourts allégés des tortues ninjas…







Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités… et pas seulement à l’égard des consommateurs. Les super héros ont aussi un cœur et çà, çà n’a pas de prix. Beaucoup d’entre eux associent leur image à de nobles croisades, tels Les Vengeurs qui ont participé à l’équivalent chez nous de la campagne « Les produits laitiers sont nos amis pour la vie ». Ces publicités véhiculent une image très positive et sont parfois l’occasion de (se) faire un tabac, et ce n’est pas Supergirl ou son cousin Superman qui oserait prétendre le contraire !







Ce qui importe, c’est donc le message et il serait contreproductif de se faire voler la vedette. Si les marques se paient les services des plus grands super héros, elles font ainsi également confiance à leurs « super héros maisons ». Coca-Cola et Pepsi, qui sont au soda ce que DC et Marvel sont aux comics, se livrent par exemple une véritable guerre commerciale en mettant à contribution Supermom et Pepsi Man. D’autres marques, plus modestes, n’ont d’autre choix que de s’en remettre à un « super héro maison ». Pour le meilleur… ou pas, comme ce Mister Ledo qui tient plus de Bizarro que de Superman…







Ba dum… bye !

Superboy

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